Ce concept a été introduit il y a un demi-siècle pour complexifier, nuancer et dynamiser la notion structuraliste de « système ». Concevoir un ensemble de signes (une langue, une littérature, une culture) comme un « polysystème », c’est non seulement postuler qu’il s’agit d’un réseau de relations entre des éléments (ce qu’impliquent déjà les notions souvent interchangeables de « système » et de « structure ») mais encore reconnaître le caractère multiple, hiérarchisé et relativement hétéronome de cet ensemble, constitué de sous-ensembles qui fonctionnent à leur tour comme des systèmes.

Le terme apparaît presqu’en même temps, au début des années 1970, sous la plume du linguiste autrichien Mario Wilhelm Wandruszka von Wanstetten et du sémioticien israélien Itamar Even-Zohar. Pour ces deux auteurs (et apparemment sans qu’ils se soient consultés ou concertés), il s’agissait moins de perpétuer la pensée « systémique » de Ludwig von Bertalanffy ou Talcott Parsons que d’apporter un correctif à la vulgate saussurienne.

L’idée d’une pluralité inhérente à tout système (soulignée par le préfixe « poly ») venait en effet corriger la conception (jugée trop monolithique) véhiculée par le structuralisme français à partir du Cours de linguistique générale, où Ferdinand de Saussure avait introduit une opposition polaire entre la Parole concrète mais strictement individuelle (d’où : subjective et changeante) et le système abstrait et donc observable de la Langue. Ce système possède les propriétés suivantes :

1. Il est fermé, au sens où la série des éléments qui le constituent est finie, ce qui en favorise l’analyse exhaustive.

2. Il est homogène : sa description ne tient pas compte des interférences résultant du contact avec d’autres systèmes (le phonème final du mot « parking », la consonne nasale vélaire /ŋ/, est ainsi traditionnellement considéré comme un intrus dans le système phonologique du français).

3. Il est doublement autonome, d’une part par rapport aux individus qui s’en servent (dont la production est reléguée dans la Parole), d’autre part par rapport au contexte social tant immédiat que plus largement historique des actes d’énonciation (Bakhtine formulera sa théorie du dialogisme par opposition à cet « objectivisme abstrait »). On retrouve cette même logique dans le domaine des études littéraires, où la « poétique » des structuralistes n’est plus prescriptive (comme l’avaient été celles d’Horace ou de Boileau) mais descriptive, privilégiant l’analyse dite immanente d’un objet d’étude – le texte – coupé à la fois de l’auteur (le producteur des signes) et de l’histoire.

4. Le système linguistique est statique, observé dans une synchronie idéale, abstraite et atemporelle selon une démarche diamétralement opposée à la linguistique historique, à laquelle Saussure reprochait de privilégier l’évolution d’un élément isolé sans tenir compte des modifications à l’échelle de l’ensemble. En plus, comme les changements d’éléments individuels sont soumis aux aléas de l’histoire externe des langues, ils ne peuvent avoir le caractère systémique nécessaire à l’observation scientifique (Saussure, pp. 122-124). Dans le laboratoire de la synchronie, en revanche, on peut observer les relations entre les éléments constitutifs du système, lesquelles relations donnent leur « valeur » (Saussure, pp. 150-155) aux éléments en question, dont l’identité ne sera plus essentielle mais relationnelle, fonctionnelle.

Cette perspective fonctionnelle (ou fonctionnaliste) allait assurer le triomphe du structuralisme, non seulement en linguistique (la phonologie de Troubetzkoy), mais aussi en littérature (de la morphologie du conte dégagée par Propp au schéma actantiel de Greimas), en anthropologie (l’opposition entre le cru et le cuit chez Lévi-Strauss) ou en psychanalyse (Lacan montrant que l’inconscient freudien était « structuré comme un langage »). Si la formalisation des outils et procédures d’analyse fit faire d’immenses progrès, on sait aussi maintenant que les analyses structurales devaient souvent leur efficacité (et, partant, leur succès) à une double mise entre parenthèses : de l’hétérogénéité de leur objet d’étude d’abord, de la dimension socio-historique ensuite. C’est précisément sur ces deux plans que voulaient intervenir et innover Wandruszka et Even-Zohar.

Le romaniste Mario Wandruszka, dont la théorie « interlinguistique » est plus connue dans le monde germanophone et hispanophone, voulait surtout traduire la conscience, refoulée par la doxa d’obédience structuraliste, que toute langue est toujours déjà plurielle. Sur le terrain, il existe une variation énorme par rapport à la forme standardisée de LA langue, codifiée dans les grammaires normatives, légitimée par l’État-nation, enseignée et transmise dans les écoles comme instrument et comme symbole, de telle sorte que toute langue naturelle devient un polysystème conçu comme un « faisceau de langues, un conglomérat de constantes et de variantes » (dialectales, sociolectales, technolectales) chapeautées par la variété standard, qui en est le « dénominateur commun » (Wandruszka, 1972, p. 102). Et Wandruszka d’en tirer la conclusion que notre maîtrise (certes variable) de plusieurs de ces « langages spécifiques » (Sondersprachen), de ces « langues partielles » (Teilsprachen), fait de nous des locuteurs « plurilingues […] à l’intérieur de notre langue maternelle » (Wandruszka, voir son livre de 1971 pour plus de développements).

Si le terme « polysystème » apparaît de manière plutôt sporadique chez Wandruszka, il est au cœur de la réflexion d’Itamar Even-Zohar, qui en revendique la paternité dans sa thèse de doctorat sur la traduction littéraire (déposée à l’Université de Tel-Aviv en 1971). Pour des raisons assez complexes (sa propre connaissance du russe, la fréquentation d’éminents chercheurs issus de la diaspora est-européenne – son mentor était Benjamin Harshav (Hrushovski), né à Vilnius et formé auprès du Tchèque René Wellek à Yale), Even-Zohar était bien placé pour continuer l’œuvre interrompue des formalistes russes. Regrettant la circulation partielle et partiale de la pensée de l’Opojaz en Europe occidentale et aux États-Unis, Even-Zohar (Even-Zohar, 1979, pp. 288-290 ; pp. 10-12) n’aura de cesse de promouvoir leur « fonctionnalisme dynamique » aux dépens de celui dérivé de Saussure.

Cela l’amène à insister, comme Wandruszka, sur le caractère foncièrement stratifié et hétérogène du système linguistique, mais avec une plus grande conscience de la différenciation sociale des variétés – qu’Even-Zohar (Even-Zohar, 1978, p. 42; 2005-2010, pp. 46-47) dira, suivant en cela Victor Chklovski, plus ou moins « canonisées » (dans un sens proche de la « légitimation » de Bourdieu). Pour Even-Zohar en effet, les relations intra- et intersystémiques constitutifs d’un polysystème sont des rapports hiérarchisés au sein d’un répertoire commun de normes et de modèles. Aussi y a-t-il des tensions constantes entre (dans le cas de la littérature) des genres mineurs et majeurs, des textes peu et très reconnus, des formes conservatrices (« secondaires ») ou innovatrices (« primaires »), des forces centrifuges et centripètes (métaphore spatiale dont le sens est pourtant moins topographique que conceptuel, traduisant l’asymétrie des rapports en question).

Le polysystème possède deux autres caractéristiques qui le distinguent du système saussurien : en plus d’être hétérogène, il est dynamique (plutôt que statique) et enfin ouvert, (relativement) hétéronome ou, pour parler avec Tynianov (1965, p. 123), « synnome ».

Tout état synchronique est ainsi le résultat dynamique (plutôt que stable) d’un équilibre précaire entre des « tensions » émanant de différentes strates. C’est ce qu’affirmaient dès 1928 Youri Tynianov et Roman Jakobson, pour qui le « synchronisme pur » était « une illusion » :

« chaque système synchronique contient son passé et son avenir qui sont des éléments structuraux inséparables du système. […] L’opposition de la synchronie à la diachronie […] perd son importance de principe puisque […] chaque système nous est obligatoirement présenté comme une évolution et que, d’autre part, l’évolution a inévitablement un caractère systématique » (Tynianov & Jakobson, p. 139).

Réfléchissant à « l’évolution littéraire », Tynianov (1965, pp. 122 et 136) la décrit comme une « substitution » de systèmes, idée qu’on retrouve en phonologie diachronique et qui est tout autre chose que l’historicisme des néo-grammairiens dénoncé par Saussure. Loin d’être un changement isolé, cette substitution est le résultat de la rupture de l’équilibre mentionné plus haut, rupture qui entraîne une modification du tout dès lors qu’un secteur, une strate, un sous-système prend temporairement le dessus. Autrement dit, là où l’approche saussurienne consistait à analyser le système relationnel produit par les positions des différentes pièces d’un jeu d’échecs au milieu d’une partie, Even-Zohar (à l’instar de Tynianov) étudie la succession des systèmes que constitue le jeu dans le temps afin de mieux en observer la dynamique (rapports de force changeants, migration d’éléments entre le centre et la périphérie, mécanismes de promotion et de dégradation etc.).

La troisième propriété du polysystème est son ouverture au contexte, son caractère « simultanément autonome et hétéronome » (Even-Zohar, 1990, p. 25). Là aussi, le modèle est le dernier Tynianov, qui voyait l’analyse immanente d’une œuvre comme un préalable à l’étude de ses corrélations avec d’autres « séries », littéraires ou extra-littéraires. Cela n’a pas empêché Pierre Bourdieu de l’exécuter de façon sommaire dans Les Règles de l’art, lui reprochant de « se condamner […] à trouver dans le système littéraire lui-même le principe de sa dynamique », immanentisme qui rendrait les formalistes (y compris Even-Zohar, relégué en note) malgré tout « très proches de la philosophie de l’histoire saussurienne » (Bourdieu, pp. 282-283). Pourtant, dans un autre article important quoique peu connu en France (non repris dans l’anthologie parisienne de Todorov, il allait paraître dans une traduction indirecte – faite à partir de l’allemand – dans un dossier de la revue marseillaise Manteia dirigé par Charles Grivel), Tynianov (1970) avait insisté sur la nature ambivalente du « fait littéraire », qu’il considérait comme étant à la fois autorégulateur et ouvert à « la vie extra-littéraire ». D’autres membres de l’Opojaz étaient plus explicites encore. Étudiant le « rapport entre les éléments de l’évolution [intra]littéraire et ceux [externes] de la vie littéraire » (литературный быт), Eikhenbaum s’intéresse à la « position sociale » de la littérature, à « la situation du métier d’écrivain », au « rapport entre écrivain et lecteur » (Eikhenbaum, 1970, pp. 93-94).

Sans être le seul héritier de la pensée formaliste à avoir su en apprécier les percées sociales, en particulier chez Eikhenbaum (voir aussi le Tchèque Zima, 1978, pp. 238-239), Even-Zohar (1990, pp. 3, 12, 30-31 & 42) est cependant allé plus loin en revendiquant des affinités électives avec le modèle bourdieusien. Si ces affinités n’ont pas été perçues en France – mais bien au Canada (Moisan, 1987, pp. 187-188, 206) et en Belgique (Meylaerts, 2004, pp. 45-54) – c’est sans doute parce qu’Even-Zohar, faute d’avoir été traduit, n’y est connu que de réputation (comme le sont d’ailleurs les structuralistes tchèques ou les membres de l’école de Tartu). Aussi n’y a-t-il pas eu de dialogue institutionnel avec les chercheurs qui s’intéressaient en France à la littérature comme objet social, toutes tendances confondues (de Claude Duchet à Edmond Cros et de Robert Escarpit à Robert Lafont). En faisant abstraction de deux articles insérés dans la revue montréalaise Liberté au début des années 1970, quand la théorie du polysystème était encore embryonnaire, l’œuvre d’Even-Zohar n’existe en français que de manière indirecte et réfractée, dans les synthèses qu’en ont faites les comparatistes, à commencer par les Belges (flamands) José Lambert (1981; 1986; 1989) et son disciple Lieven D’hulst (1987, pp. 13-18; 2005), auxquels il faut ajouter le Québécois Clément Moisan (1987, pp. 204-208) et la Brésilienne d’origine japonaise Inês Oseki-Dépré (1999, pp. 62-75; 2007). Une autre raison pouvant expliquer l’absence de dialogue avec Bourdieu est la formalisation poussée de la réflexion d’Even-Zohar. Dans son modèle, des « strates » l’emportent sur d’autres « strates », tel « phénomène » (genre, forme, thème, style…) est chassé du centre (ou l’inverse), mais sans que l’on sache au juste qui est responsable de ce mouvement centrifuge (ou centripète), qui en profite et qui en pâtit (Voir Hermans, 1999, pp. 102-119). On n’y aperçoit pas assez les personnes qui décident de renverser ou d’établir une hiérarchie, de remplacer un procédé devenu « automatique » (pour qui ?) par un autre, etc. Voilà une lacune du formalisme russe qu’Even-Zohar n’a pas cherché ou réussi à corriger. Or, loin d’être un facteur rédhibitoire qui rendrait nul et non avenu son travail, l’absence de réflexion explicite sur les agents du changement montre justement l’intérêt qu’il y aurait à le compléter à l’aide de la sociologie du champ.

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Pour citer cet article :

Rainier Grutman, « Polysystème », dans Anthony Glinoer et Denis Saint-Amand (dir.), Le lexique socius, URL : http://ressources-socius.info/index.php/lexique/21-lexique/48-polysysteme, page consultée le 29 mars 2024.

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