Sections
- Sociocritique : bibliographie historique
- I. Bibliographies
- II. Sociocritique A. Situations et perspectives
- II. Sociocritique B. Lectures sociocritiques
- III. Autres sociologies, sociologies voisines A. Sociologie de la création, sociologie de la littérature
- III. Autres sociologies, sociologies voisines B. Analyse institutionnelle, histoire sociale
- III. Autres sociologies, sociologies voisines C. Sociologie de la lecture et de la réception
- IV. Horizons théoriques
- Toutes les Pages
Sociocritique : bibliographie historique
Stéphane Vachon et Isabelle Tournier
Isabelle Tournier et Stéphane Vachon, "Sociocritique : bibliographie historique", dans Jacques Neefs et Marie-Claire Ropars (dir.), La politique du texte : enjeux sociocritiques, Lille, Presses Universitaires de Lille, 1992, p. 249-277.
Mettre en relations les termes « littérature [poésie, roman, théâtre, voire peinture] » – et « société », c’est se situer aux marges du champ conceptuel de la sociocritique. En substituant à ces termes (considérés comme allant de soi ?) ceux de « social » et de « texte », la sociocritique a voulu s’installer entre la sociologie de la création (les travaux de Lucien Goldmann proposant une esthétique hégélienne, à travers Lukács, à l’écart des formalistes russes et du groupe de Francfort), la sociologie de la littérature et la sociologie de la lecture. Son programme, fonder une sociologie du texte qui étudie la place occupée dans l’œuvre par les mécanismes socioculturels de production et de consommation, ou la place du social dans le texte, et non pas la place du texte dans le social, dépasse largement celui de la sociologie littéraire, à laquelle on a reproché – non sans raison – de limiter ses ambitions à l’étude du contenu des œuvres. Toutefois, en France du moins, l’opposition des méthodes entre la « sociologie littéraire » (étude des œuvres, des contenus, des signifiants) et la « sociologie de la littérature » (étude des rapports que la littérature entretient avec ce qui n’est pas elle) ne s’est jamais véritablement lexicalisée.
La sociocritique partage la notion d’œuvre, qui privilégie les rapports à l’extériorité, avec la sociologie de la littérature, l’histoire sociale et l’analyse institutionnelle. Elle interroge nécessairement l’œuvre quant à sa situation à l’intérieur de la littérature (entendue ici comme ensemble de valeurs à la fois extra-textuelles et institutionnelles) : en elle, la trace, l’inscription de l’institution littéraire est toujours visible.
Elle partage d’autre part la notion de « texte » avec les critiques thématique, psychanalytique, sémiotique, narratologique. Comme elles, la sociocritique entretient un doute méthodique à l’égard de l’intentionnalité, de l’investissement subjectif (de l’auteur et du lecteur), du reflet œuvre/réalité sociale, de la confusion personne-personnage, auteur-narrateur, etc., mais elle postule l’existence, dans le texte, d’une référence à l’extérieur, à de l’intertextuel ou du non-textuel, au socio-historique ; elle y voit une attitude à l’égard de la société, posée comme lieu de valeurs, présente ou absentes, positives ou négatives, qui doivent être mises au jour : la littérature se charge d’une existence sociale informée par ces attitudes qui appartiennent à l’ordre des visions du monde, de l’imaginaire collectif, des idéologies, des mentalités de groupe, etc.
Au confluent d’une esthétique marxiste régénérée et de la critique textuelle, dont elle intègre les préoccupations formelles, c’est le terrain de la poéticité, et plus récemment, celui des manuscrits, que la sociocritique investit. Elle vise, par sa propre élaboration notionnelle (« socialité », « discours social », « réfèrent/référence », « information/signe/valeur », « hors- texte », « co-texte », « socio-texte », « pré-construit », « sociogramme », etc.) à produire une théorie du texte qui dépasse les limites de la sémiotique formaliste en s’intéressant aux « irrégularités » qui mettent le texte en état de conflit avec les lois qui le constituent, aux perturbations qui le font dévier de son « programme » (qu’il soit nommé par les poéticiens « logique interne », « parcours narratifs » ou « logique du récit »).
Établir une bibliographie de la sociocritique n’est donc pas chose aisée, car celui qui s’y risque affronte de difficiles questions de terrains, de lignes de partage et de frontières également mouvants et souvent indistincts. Tout d’abord, la paternité du terme est mal connue : Edmond Cros, Claude Duchet et Pierre Zima inventèrent presque simultanément « leur » sociocritique. Aussi « sociocritique » recouvre sous un même vocable des approches et des méthodes diverses et diversement vulgarisées. Au parcours en solitaire d’un Pierre Zima s’oppose le travail collectif d’Edmond Cros et de ses équipes de Montpellier (le Centre d’études et de recherches sociocritiques de l’Université Paul Valéry publie deux revues : Imprévue, no 1, 1978-2004 et Co-textes, no 1, 1980-1997) et de Pittsburg (l’Institut International de Sociocritique publie Sociocriticism, no 1, 1985 —>), et la transmission plus large mais parfois diffuse des propositions de Claude Duchet.
Nous avons pris le parti d’accueillir sans restriction tout ce qui se déclarait sociocritique. À chacun de confronter les références en cause avec l’idée qu’il se fait de cette forme de critique. Des contestations et interrogations sont prévisibles : nous les avons souhaitées, une bibliographieétant moins, pour nous, un inventaire qu’un aiguillon réflexif. D’autre part, nous avons fait entrer dans la sociocritique des textes qui, selon nous, en relevaient,ou s’en approchaient, même s’ilsne s’en réclamaient pas. Ils ont en commun avec elle une parenté d’interrogations (autour du rapport littérature et société) ou une analogie de méthode (lecture indicielle, recontextualisation). Il peut en être de la sociocritique comme de la prose : on en fait sans le savoir. La sociocritique, cette discipline apparemment œcuménique qui unit poétique, histoire littéraire, génétique, bibliométrie et les différentes sociologies culturelles, autorise ces annexions. Nous tenons pourtant à préciser fermement sa spécificité en un temps où la critique anglo-saxonne baptise souvent « socio-criticism » l’ensemble des sociologies de la littérature, qu’elles se polarisent sur l’auteur, le texte ou le lecteur, ou bien qu’elles relèvent, au plus vague, de l’imaginaire social. Force est de constater que le préfixe « socio » a éclipsé la dimension « critique » initialement synonyme de jugement et d’évaluation précisément critique. Mais on observe simultanément un phénomène inverse qui réduit les sociologies littéraires – et au passage la sociocritique – à l’une de ces figures : ainsi, en France, la sociologie institutionnelle de Pierre Bourdieu occupe à elle seule le domaine dans bien des esprits.
En attendant une étude sur l’émergence, les usages et les effets de la notion de sociocritique qui explicitera ses tours, ses détours et ses détournements, il restera du flou dans son emploi et son extension. Il est vrai que les sociocriticiens ne se sont pas toujours suffisamment préoccupés de marquer leur territoire : en effet, dans la logique de leur recherche, ils connaissaient et reconnaissaient – chose point si fréquente – leurs origines et leurs références. Ainsi, en participant aux colloques de sociologie de la littérature, ils ont contribué à entretenir une sorte de confusion et à compliquer singulièrement la tâche de leurs bibliographes. Et pourtant, la sociocritique est autant tributaire des lectures textualisantes, auxquelles elle emprunte leur poétique, et de l’analyse des discours, travaillés avec tous les outils de la linguistique, que des sociologies de l’enquête, de la statistique ou même du champ.
C’est aussi ce que voudrait rappeler notre bibliographie, qui se veut davantage compréhensive que globale. Nous n’avons aucune prétention à l’exhaustivité, ici inaccessible. Les lacunes de notre travail témoigneront, toutefois, de nos ignorances. Nous avons élaboré quatre catégories, en étant conscients de n’avoir pu toujours échapper tout à fait aux inconvénients de ce type de classement : un titre peut appartenir à deux catégories (ou plus). Nous avons alors classé les références selon le degré de spécificité que nous leur reconnaissons. Nous en avons retenu plusieurs en langue anglaise, italienne et allemande (insuffisamment sans doute), mais nous avons privilégié les publications en langue française. A l’intérieur de nos rubriques, le classement est chronologique. Paris lieu d’édition est omis.
Isabelle Tournier et Stéphane Vachon, "Sociocritique : bibliographie historique", dans Jacques Neefs et Marie-Claire Ropars (dir.), La politique du texte : enjeux sociocritiques, Lille, Presses Universitaires de Lille, 1992, p. 249-277.
Mettre en relations les termes « littérature [poésie, roman, théâtre, voire peinture] » – et « société », c’est se situer aux marges du champ conceptuel de la sociocritique. En substituant à ces termes (considérés comme allant de soi ?) ceux de « social » et de « texte », la sociocritique a voulu s’installer entre la sociologie de la création (les travaux de Lucien Goldmann proposant une esthétique hégélienne, à travers Lukács, à l’écart des formalistes russes et du groupe de Francfort), la sociologie de la littérature et la sociologie de la lecture. Son programme, fonder une sociologie du texte qui étudie la place occupée dans l’œuvre par les mécanismes socioculturels de production et de consommation, ou la place du social dans le texte, et non pas la place du texte dans le social, dépasse largement celui de la sociologie littéraire, à laquelle on a reproché – non sans raison – de limiter ses ambitions à l’étude du contenu des œuvres. Toutefois, en France du moins, l’opposition des méthodes entre la « sociologie littéraire » (étude des œuvres, des contenus, des signifiants) et la « sociologie de la littérature » (étude des rapports que la littérature entretient avec ce qui n’est pas elle) ne s’est jamais véritablement lexicalisée.
La sociocritique partage la notion d’œuvre, qui privilégie les rapports à l’extériorité, avec la sociologie de la littérature, l’histoire sociale et l’analyse institutionnelle. Elle interroge nécessairement l’œuvre quant à sa situation à l’intérieur de la littérature (entendue ici comme ensemble de valeurs à la fois extra-textuelles et institutionnelles) : en elle, la trace, l’inscription de l’institution littéraire est toujours visible.
Elle partage d’autre part la notion de « texte » avec les critiques thématique, psychanalytique, sémiotique, narratologique. Comme elles, la sociocritique entretient un doute méthodique à l’égard de l’intentionnalité, de l’investissement subjectif (de l’auteur et du lecteur), du reflet œuvre/réalité sociale, de la confusion personne-personnage, auteur-narrateur, etc., mais elle postule l’existence, dans le texte, d’une référence à l’extérieur, à de l’intertextuel ou du non-textuel, au socio-historique ; elle y voit une attitude à l’égard de la société, posée comme lieu de valeurs, présente ou absentes, positives ou négatives, qui doivent être mises au jour : la littérature se charge d’une existence sociale informée par ces attitudes qui appartiennent à l’ordre des visions du monde, de l’imaginaire collectif, des idéologies, des mentalités de groupe, etc.
Au confluent d’une esthétique marxiste régénérée et de la critique textuelle, dont elle intègre les préoccupations formelles, c’est le terrain de la poéticité, et plus récemment, celui des manuscrits, que la sociocritique investit. Elle vise, par sa propre élaboration notionnelle (« socialité », « discours social », « réfèrent/référence », « information/signe/valeur », « hors- texte », « co-texte », « socio-texte », « pré-construit », « sociogramme », etc.) à produire une théorie du texte qui dépasse les limites de la sémiotique formaliste en s’intéressant aux « irrégularités » qui mettent le texte en état de conflit avec les lois qui le constituent, aux perturbations qui le font dévier de son « programme » (qu’il soit nommé par les poéticiens « logique interne », « parcours narratifs » ou « logique du récit »).
Établir une bibliographie de la sociocritique n’est donc pas chose aisée, car celui qui s’y risque affronte de difficiles questions de terrains, de lignes de partage et de frontières également mouvants et souvent indistincts. Tout d’abord, la paternité du terme est mal connue : Edmond Cros, Claude Duchet et Pierre Zima inventèrent presque simultanément « leur » sociocritique. Aussi « sociocritique » recouvre sous un même vocable des approches et des méthodes diverses et diversement vulgarisées. Au parcours en solitaire d’un Pierre Zima s’oppose le travail collectif d’Edmond Cros et de ses équipes de Montpellier (le Centre d’études et de recherches sociocritiques de l’Université Paul Valéry publie deux revues : Imprévue, no 1, 1978-2004 et Co-textes, no 1, 1980-1997) et de Pittsburg (l’Institut International de Sociocritique publie Sociocriticism, no 1, 1985 —>), et la transmission plus large mais parfois diffuse des propositions de Claude Duchet.
Nous avons pris le parti d’accueillir sans restriction tout ce qui se déclarait sociocritique. À chacun de confronter les références en cause avec l’idée qu’il se fait de cette forme de critique. Des contestations et interrogations sont prévisibles : nous les avons souhaitées, une bibliographieétant moins, pour nous, un inventaire qu’un aiguillon réflexif. D’autre part, nous avons fait entrer dans la sociocritique des textes qui, selon nous, en relevaient,ou s’en approchaient, même s’ilsne s’en réclamaient pas. Ils ont en commun avec elle une parenté d’interrogations (autour du rapport littérature et société) ou une analogie de méthode (lecture indicielle, recontextualisation). Il peut en être de la sociocritique comme de la prose : on en fait sans le savoir. La sociocritique, cette discipline apparemment œcuménique qui unit poétique, histoire littéraire, génétique, bibliométrie et les différentes sociologies culturelles, autorise ces annexions. Nous tenons pourtant à préciser fermement sa spécificité en un temps où la critique anglo-saxonne baptise souvent « socio-criticism » l’ensemble des sociologies de la littérature, qu’elles se polarisent sur l’auteur, le texte ou le lecteur, ou bien qu’elles relèvent, au plus vague, de l’imaginaire social. Force est de constater que le préfixe « socio » a éclipsé la dimension « critique » initialement synonyme de jugement et d’évaluation précisément critique. Mais on observe simultanément un phénomène inverse qui réduit les sociologies littéraires – et au passage la sociocritique – à l’une de ces figures : ainsi, en France, la sociologie institutionnelle de Pierre Bourdieu occupe à elle seule le domaine dans bien des esprits.
En attendant une étude sur l’émergence, les usages et les effets de la notion de sociocritique qui explicitera ses tours, ses détours et ses détournements, il restera du flou dans son emploi et son extension. Il est vrai que les sociocriticiens ne se sont pas toujours suffisamment préoccupés de marquer leur territoire : en effet, dans la logique de leur recherche, ils connaissaient et reconnaissaient – chose point si fréquente – leurs origines et leurs références. Ainsi, en participant aux colloques de sociologie de la littérature, ils ont contribué à entretenir une sorte de confusion et à compliquer singulièrement la tâche de leurs bibliographes. Et pourtant, la sociocritique est autant tributaire des lectures textualisantes, auxquelles elle emprunte leur poétique, et de l’analyse des discours, travaillés avec tous les outils de la linguistique, que des sociologies de l’enquête, de la statistique ou même du champ.
C’est aussi ce que voudrait rappeler notre bibliographie, qui se veut davantage compréhensive que globale. Nous n’avons aucune prétention à l’exhaustivité, ici inaccessible. Les lacunes de notre travail témoigneront, toutefois, de nos ignorances. Nous avons élaboré quatre catégories, en étant conscients de n’avoir pu toujours échapper tout à fait aux inconvénients de ce type de classement : un titre peut appartenir à deux catégories (ou plus). Nous avons alors classé les références selon le degré de spécificité que nous leur reconnaissons. Nous en avons retenu plusieurs en langue anglaise, italienne et allemande (insuffisamment sans doute), mais nous avons privilégié les publications en langue française. A l’intérieur de nos rubriques, le classement est chronologique. Paris lieu d’édition est omis.
I. Bibliographies
A. Bibliographies
Baxandall, Lee. Marxism and Aesthetics, A Selective Annotated Bibliography, New York (NY), Humanities Press, 1968.
Benzi, Laura et Marchetti, Mario. « Bibliografia classificata di sociologia della letteratura », Quaderni di Sociologica, vol. XVII, nos 1-2, janvier-juin 1968, p. 59-123.
Pagliano Ungari, Graziella. « Bibliografie di sociologia della letteratura », Rivista di sociologia, vol. VI, no 16, 1968, p. 157-164.
Peck, David. « The New Marxist Criticism : A bibliography » (I, II et III), Minnesota Review, nos 2-3, printemps-automne 1974, p. 127-132 ; n° 7, automne 1976, p. 100-105 ; n° 12, printemps 1979, p. 50-57.
Debouzy, Jacques, Duparc, Jean et Rudich, Norman. « Marxisme et littérature : parcours critique et bibliographie. France, États-Unis, Grande-Bretagne », Dialectiques, no 14, 1976, p. 102-123.
Angenot, Marc. « A Select Bibliography of the Sociology of Literature », Science-Fiction Studies, 1977, vol. IV, p. 295-308.
Albanese, Ralph. « Bibliographie. La sociocritique : une orientation bibliographique », Œuvres et critiques, vol. V, no 1, automne 1980, p. 161-172.
Beugnot, Bernard et Moureaux, José-Michel. « Littérature et sociologie », Manuel bibliographique des études littéraires, Nathan, 1982, p. 361-422.
Bibliographie raisonnée de l’analyse du discours, Montréal, Centre interuniversitaire de l’analyse du discours et de sociocritique des textes (C.I.A.D.E.S.T.), 1991.
B. Anthologies
Le social et le littéraire : anthologie, éd. Jacques Pelletier, Montréal, Université du Québec à Montréal, coll. « Cahiers du Département d’études littéraires », 1984 ; Textes de R. Escarpit, J. Dubois, G. I.ukacs, L. Goldmann, J.-P. Sartre, E. Auerbach, M. Bakhtine, C. Duchet, P. Barbéris, M. Angenot, A. Belleau, J. Allard, J. Pelletier.
Sociocríticas prácticas textuales : cultura de fronteras, éd. Marie-Pierette Malcuzynski, Amsterdam/Atlanta (GA), Rodopi, 1991 ; Textes de C. Duchet, M. Angenot et R. Robin, E. Cros, A. Gomez-Moriana, J. M. Zavala, M. Diaz-Diocaretz, M.-P. Malcuzynski. Avec une bibliographie.
II. Sociocritique
A. Situation et perspectives, méthodologie et théorie
Dossier « Littérature. Idéologies. Société », Littérature, no 1, février 1971 ; Claude Duchet, « Pour une socio-critique, ou variations sur un incipit » ; France Vernier, « Les dysfonctionnements des normes du conte dans Candide » ; Jean Decottignies, « L’œuvre surréaliste et l’idéologie » ; Michel Launay, « “La Mort l’Amour La Vie”, propositions pour une lecture » ; Jacques Dubois, « Simenon et la déviance » ; Maurice Rœlens, « Le texte et ses conditions d’existence : l’exemple des Liaisons dangereuses » ; Roger Fayolle, « Les procédés de la critique beuvienne et leurs implications » ; Pierre Barbéris, « À propos de “Lux” : la vraie force des choses (sur l’idéologie des Châtiments) » ; Jacques Leenhardt, « Lucien Goldmann ».
Duchet, Claude et Mitterand, Henri. « La sociocritique », Dossiers pédagogiques de la RTS [radio-télévision scolaire], no 1, 1971-1972, p. 35-38.
Duchet, Claude et Mitterand, Henri. « Qu’est-ce que la sociocritique ? », Le Français aujourd’hui, no 26, mai 1974.
Thibaudeau, Jean. Interventions, Socialisme, Avant-garde, Littérature, Éditions Sociales, 1972.
Duchet, Claude. « La sociocritique. Questions sur un personnage : Tebaldeo et les valeurs [Lorenzaccio,acte II, scène 2] », Le Français aujourd’hui, no 25, mars 1974.
Duchet, Claude. « Une écriture de la socialité », Poétique, no 16, 1973, p. 446-454.
Prévost, Claude. « Littérature et idéologie (propositions pour une réflexion théorique) », dans Littérature, politique, idéologie, Éditions Sociales, 1973, p. 208-231.
Vernier, France. L’Écriture et les textes, Éditions Sociales, 1974.
Dossier « Histoire/Sujet », Littérature, no 13, février 1974 ; Danièle Sallenave, « Règles d’intervention(s) » ; Anne Roche et Gérard Delfau, « Histoire-et-littérature : un projet » ; Étienne Balibar et Pierre Macherey, « Sur la littérature comme forme idéologique » ; Fabien Sfez, « Le roman polylexique du XVIIe siècle » ; Jean Jaffré, « Théâtre et idéologie. Note sur la dramaturgie de Molière » ; Georges Benrekassa, « Les enfants de Melchisédech » ; Marcelle Marini, « Chabert mort ou vif » ; Pierre Albouy, « Hugo fantôme » ; Jean Levaillant, « Histoire/Sujet ».
Jauss, Hans Robert. « “La douceur du foyer”. The Lyric of the year 1857 as a pattern for the communication of social norms », Romanic Review,vol. LXV, no 3, 1974, p. 201-229.
Angenot, Marc. Le Roman populaire. Recherches en paralittérature, Montréal, Presses de l’Université du Québec, 1975.
Leenhardt, Jacques. « Lucien Goldmann et les fondements de la sociocritique », dans Dossiers français, no 1, 1975-1976, p. 44-49.
Dossier « Sociocriticism », Sub-Stance, no 15, 1976 ; C. Duchet et F. Gaillard, « Introduction : Socio-Criticism » ; P. Macherey, « The Problem of Reflection » ; H. Mitterand, « Colonial discourse in The Journey into the End of the Night » ; F. Jameson, « The ideology of form : partial systems in La Vieille Fille » ; J. Decottignies, « Propos théoriques » ; D. Sallenave, « Formalism, Marxism, Psychoanalysis » ; F. Gaillard, « Literary code(s) and Ideology : towards a contestation of Semiology » ; P. Kuentz, « A Reading of Ideology or an Ideology of Reading ? » ; J. Leenhardt, « Toward a Sociological Aesthetic : an attempt at constructing the aesthic of Lucien Goldmann » ; J.-F. l.yotard, « The Tooth, the Palm » ; J. Baudrillard, « Toward a critique of the Political Economy of the Sign » ; H. Meschonnic et J.-J. Thomas, « Entretien » ; J. Cortese, « Bourgeois myth and anti-myth : the Western Hero of the Fifties » ; J. Roache, « “What had made him and what he meant” : the ideology of Wholeness in “How Bigger” was born » ; P. Zuckerman, « Ideology and the patriarcal Family : Nerval and Flora Tristan » ; I. Rodriguez et M. Zimmerman, « First Aesthetic Meditation on Capital ».
Dossier « Littérature et révolution », Littérature, no 24, décembre 1976 ; Roger Dadoun, « Péguy : L’Argent suivi de L’Argent suite. Guerre-révolution sans fin » ; Claude Duchet, « Parole, société, révolution dans Germinal » ; AnneUbersfeld, « Révolution et topique de la Cité : Lorenzaccio » ; Jean-Marie Goulemot, « Le discours de “l’histoire des idées” » ; Philippe Régnier, « Les contradictions littéraires d’un révolutionnaire : Proudhon » ; Jean-Marie Gleize et Guy Rosa, « “Celui-là”. Politique du sujet poétique » ; Claude Frioux, « Lénine, Maïakovski, le Proletkult et la révolution culturelle » ; Judith Stora Sandor, « Panteleïmon Romanov : l’amour. Lecture idéologique ».
Neuschäfer, Hans Jörg. Populärromane im 19. Jahrhundert : von Dumas bis Zola, Munich, Fink/U.T.B., 1976.
Belleau, André. « Conditions d’une sociocritique », Liberté, vol. XIX, no 3, mai-juin 1977, p. 111-117. (Repris dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ?, Montréal, Primeur, coll. « L’Échiquier », 1984, p. 100-104.)
Zima, Pierre V. Pour une sociologie du texte littéraire, Union générale d’éditions, coll. « 10/18 », 1978.
Duchet, Claude (dir.). Sociocritique, Nathan, 1979 ; Claude Duchet, « Positions et perspectives » ; Françoise Gaillard, « Au nom de la loi. Lacan, Althusser et l’idéologie » ; Jean Decottignies, « Versions. Propos sur le théorique » ; B. Berke, « L’instance du sujet. La problématique du sujet en sociocritique et la pensée américaine », Jean-Jacques Thomas, « Pragmatique et socio-texte » ; M. Zimmerman, « Marxisme et théorie littéraire aux États-Unis. Autocritique des “Premières méditations esthétiques” sur Le Capital » ; Bernard Valette, « Cendrillon et autres contes. Lectures et idéologies » ; Henri Mitterand, « Les titres des romans de Guy des Cars » ; Jean Levaillant, « Trajet de la représentation dans Les Dieux ont soif » ; Phyllis Zuckerman, « Le supplément de nature. Le travail du texte chez Marx » ; Bernard Mérigot, « Le signifiant “Balzac” : lecture de The Clockwork Testament d’Anthony Burgess » ; Pierre Macherey, « Histoire et roman dans Les Paysans de Balzac » ; Claude Duchet, « Théâtre et sociocritique. La crise de la parole dans deux pièces de Musset » ; Jacques Dubois, « Vers une théorie de l’institution » ; Jacques Leenhardt, « Lecture critique de la théorie goldmannienne du roman. Pour une sociologie du roman de Lucien Goldmann » ; Uri Eisenzweig, « L’espace imaginaire du texte et l’idéologie. Propositions théoriques » ; Henri Meschonnic, « Langage et politique chez Noam Chomsky » ; J. Roache, « Littérature, société et critique universitaire aux États-Unis » ; Pierre Kuentz, « Le texte littéraire et ses institutions » ; Roger Fayolle, « Quelle sociocritique pour quelle littérature ? ».
Oriol-Boyer, Claudette. Essais de sociocritique, thèse présentée à l’Université de Grenoble, 1979.
Barbéris, Pierre. Le Prince et le marchand. Idéologiques. La littérature, l’histoire, Fayard, 1980.
Bédoin-Massol, Chantal. Le Rôle de l’énigme dans la formation du roman balzacien, des Chouans au Père Goriot, thèse présentée à l’Université Paris-VIII, 1980.
Benrekassa, Georges. Le Concentrique et l’excentrique. Marges des Lumières, Payot, 1980.
Mitterand, Henri. Le Discours du roman, Presses Universitaires de France, 1980. (Partim : voir notamment les chapitres : « Sociocritique des personnages », et « Pour une sociocritique des totalités (l’année 1875) ».)
Dossier « Texte et contexte. Actes du XVe congrès (Limoges, 1979) de la Société des hispanistes français », Trames, vol. III, 1981.
Angenot, Marc. « Intertextualité, interdiscursivité, discours social », Texte, no 2, 1982, p. 101-112.
Cros, Edmond. Propositions pour une sociocritique, Centre d’études et de recherches sociocritiques , Montpellier, coll. « Études sociocritiques », 1982.
Cros, Edmond. Théorie et pratique sociocritiques, Paris/Montpellier, Éditions Sociales/Centre d’études et de recherches sociocritiques, 1983.
Belleau, André. « La démarche sociocritique au Québec », Voix et images, vol. VIII, no 2, hiver 1983, p. 299-310. (Repris sous le titre « La sociocritique et la littérature québécoise » dans Y a-t-il un intellectuel dans la salle ?, Montréal, Primeur, coll. « L’Échiquier », 1984, p. 158-165.)
Hamon, Philippe. « Note sur la référence », Fabula, no 2 (dossier « Les référents du roman »), octobre 1983, p. 139-148.
Maurus, Patrick. Indices du roman populaire, 1830-1870. Recherches sociocritiques, thèse présentée à l’Université Paris-VIII, février 1984.
Angenot, Marc. « Le discours social : problématique d’ensemble », Cahiers de recherches sociologiques, vol. II, no 1, avril 1984.
Dossier « Michel Pêcheux. Analyse de discours. Mots dans l’histoire : individu, subsistances, patronat, honnêtes-gens », Mots, no 9, octobre 1984. (Partim : voir notamment Michel Pêcheux, « Sur les contextes épistémologiques de l’analyse de discours » ; Françoise Gadet et Jean-Marie Marandin, « La linguistique comme contexte de l’analyse de discours ? » ; Bernard Conein, Jacques Guilhaumou et Denise Maldidier, « L’analyse de discours comme contexte épistémologique ».)
Opérativité des méthodes sociocritiques : Symposium de l’Université de Bruxelles, juin 1980, textes réunis par Ralph Heyndels et Edmond Cros, Montpellier, Centre d’études et de recherches sociocritiques, 1984 ; R. Heyndels, « Sociocritique du texte discontinu » ; A. Baudot, « Petite anatomie du corpus critique francophone » ; N. Bonhôte, « La sociologie : un point de vue privilégié sur Rousseau et les Confessions » ; E. Cros, « Sur le caractère opératoire de la notion de formation discursive. Le cas de Don Quichotte » ; F. Gaillard, « Imaginaire du social ou social de l’imaginaire » ; G. Haarscher, « Marx, Lukács et Sartre : quelques réflexions sur leur évolution » ; W. Krysinski, « La négativité du social et la construction du texte » ; H. Lafay, « Le texte et le réel : sur une lettre de Vincent Voiture » ; J. Leenhardt, « L’opérationnalisation des procédures critiques de la sociologie de la littérature » ; R. Mahieu, « Méprises et échanges. À propos du romanesque dans Eugénie Grandet » ; G. Pagliano-Ungari, « La série des textes comme problème méthodologique » ; C. Reicher, « Une recherche en sémiotique de la culture : allégorie vs contextualité » ; S. Sarkany, « Qu’en est-il d’une institution littéraire internationale ? À propos de l’histoire éditoriale de Dubliners de Joyce et les structures de l’institution anglo-saxonne ».
Berthet, Catherine. « Elisa, vida mía : analyse sociocritique de la bande musicale », Imprévue, 1985, no 2, p. 43-67.
Gómez-Moriana, Antonio. La Subversion du discours romanesque, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’univers des discours », 1985.
Terdiman, Richard. Discourse/Counter-Discourse : The theory and practice of symbolic resistance in nineteenth-century France, Ithaca (NY), Cornell University Press, 1985.
Zima, Pierre V. Manuel de sociocritique, Picard, 1985.
Robin, Régine. Le Réalisme socialiste : une esthétique impossible, Payot, 1986.
Sayre, Robert. Sociologie de la littérature. Une tentative de synthèse critique, thèse présentée à l’Université Paris-VIII, 1986.
van Schendel, Michel. « L’idéologème est un quasi-argument », Texte, nos 5-6, 1986, p. 21-132.
Angenot, Marc. « La critique du discours social : à propos d’une orientation de recherches », Imprévue, no 1, 1987, p. 75-87.
Dossier « Médiations du social », Littérature, no 70, mai 1988 ; Claude Duchet, « Présentation » ; Jacques Dubois et Pascal Durand, « Champ littéraire et classes de textes » ; Claude Grignon, « Écriture littéraire et écriture sociologique : du roman de mœurs à la sociologie des goûts » ; Rémy Ponton, « De la morale à la lecture : une analyse du changement » ; Isabelle Tournier, « Notes sur le hasard romanesque : à propos d’Ernst Kölher » ; Alain Viala, « Effets de champ et effets de prisme » ; Jacques Leenhardt, « Le “savoir-lire”, ou les modalités socio-historiques de la lecture » ; Marc Angenot, « Pour une théorie du discours social : problématique d’une recherche en cours » ; Régine Robin, « De la sociologie de la littérature à la sociologie de l’écriture : le projet sociocritique » ; Bernard Brun, « Brouillons et brouillages : Proust et l’antisémitisme ».
Angenot, Marc. 1889. Un état du discours social, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’univers des discours », 1989.
Condé, Michel. La Genèse sociale de l’individualisme romantique. Esquisse historique de l’évolution du roman en France du dix-huitième au dix-neuvième siècle, Tübingen, Max Niemeyer, 1989.
Mitterand, Henri. « Critique génétique et histoire culturelle : les dossiers des Rougon-Macquart », dans Louis Hay (éd.), La Naissance du texte, Corti, 1989, p. 147-162.
Robin, Régine. « L’Énigme du texte littéraire », Cahiers de recherches sociologiques, no 12, 1989, p. 5-20.
Robin, Régine. Le Roman mémoriel, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’Univers des discours », 1989.
Barbéris, Pierre. « La sociocritique », dans Daniel Bergez et al., Introduction aux méthodes critiques pour l’analyse littéraire, Bordas, 1990, p. 121-153.
Cros, Edmond. « Sociologie de la littérature », dans Marc Angenot, Jean Bessière, Douwe Fokkema et Eva Kushner (dir.), Théorie littéraire, Presses Universitaires de France, coll. « Fondamental », 1989, p. 127-149. (Partim : voir notamment § III, « La sociocritique ».)
Cros, Edmond. De l’engendrement des formes, Montpellier, Centre d’études et de recherches sociocritiques, coll. « Études sociocritiques », 1990.
Macherey, Pierre. A quoi pense la littérature ? Exercices de philosophie littéraire, Presses Universitaires de France, coll. « Pratiques théoriques », 1990.
Amossy, Ruth. Les Idées reçues. Sémiologie des stéréotypes, Nathan, coll. « Le texte à l’œuvre », 1991.
Barbéris, Pierre. Prélude à l’utopie, Presses Universitaires de France, coll. « Écriture », 1991.
Brisset, Annie. Sociocritique de la traduction. Théâtre et altérité au Québec, 1968-1988, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’univers des discours », 1991.
Rosen, Elisheva. Sur le grotesque. L’ancien et le nouveau dans la réflexion esthétique, Presses Universitaires de Vincennes, coll. « L’Imaginaire du texte », 1991.
Löwy, Michael et Sayre, Robert. Révolte et mélancolie. Le Romantisme à contre-courant de la modernité, Payot, coll. « Critique de la politique », 1992.
Tournier, Isabelle. Balzac, le hasard, le roman, thèse présentée à l’Université Paris-VIII, janvier 1992. (Partim : voir notamment le chapitre sur le sociogramme du hasard.)
B. Lectures sociocritiques
Dossier « Sémantique de l’œuvre littéraire », Littérature, no 4, décembre 1971 ; Jacques Proust, « Le corps de Manon » ; Simone Lecointre et Jean Le Gallot, « Pour une lecture de Jacques le fataliste » ; Philippe Hamon, « Le Horla de Guy de Maupassant : essai de description structurale » ; Marie-Françoise Mortureux, « Les Entretiens sur la pluralité des mondes de Fontenelle : discours scientifique, discours littéraire » ; Ulrich Ricken, « La description littéraire des structures sociales : essai d’une approche sémantique » ; Marie-Renée Guyard, « Les connotations politiques du vocabulaire de la végétation chez Paul Éluard » ; Jean Peytard, « La rature de Dazet, ou la métamorphose du sens » ; Maryse Vassevière, « La réécriture des Communistes d’Aragon » ; Josette Rey-Debove, « Notes sur une interprétation autonymique de la littérarité : le mode du “comme je dis” » ; Marie-Noëlle Gary-Prieur, « La notion de connotation(s) » ; Pierre Kuentz, « Rhétorique générale ou rhétorique théorique ? » ; Alain Rey, « La conscience du poète : les langages de Paul Valéry ».
Barbéris, Pierre. René, un nouveau roman, Larousse, 1972.
Leenhardt, Jacques. Lecture politique du roman La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet, Minuit, 1973.
Mouillaud, Geneviève. Stendhal, Le Rouge et le Noir, le roman possible, Larousse, 1973.
Roman et société. Colloque de la Société d’Histoire littéraire de la France, 6 novembre 1971, Armand Colin, 1973 ; J. Gaulmier, « Roman et connotations sociales : Mathilde de Mme Cottin » ; R. Fortassier, « Du mémorialiste au romancier : Balzac lecteur de Saint-Simon » ; P.-G. Castex, « Réalités politiques dans Le Rouge et le Noir » ; G. Lubin, « George Sand et la révolte des femmes contre les institutions » ; C. Duchet, « Réflexions sur les rapports du roman et de la société » ; H. Mitterand, « Un anti-Germinal : l’évangile social de Travail » ; S. Gaubert, « Proust : la médecine et les médecins. Profession et création » ; J.-Y. Tadié, « Le roman de Proust et la société » ; M. Launay, « Sourire et société dans le roman français de Proust à Aragon ».
Zima, Pierre V. Le Désir du mythe. Une lecture sociologique de Marcel Proust, Nizet, 1973.
Le Réel et le texte. Colloque du Centre de recherches dix-neuviémistes de l’Université de Lille III, Armand Colin, 1974 ; C. Duchet, « Avant-propos » ; M. Roelens, « Les silences et les détours de Marivaux dans Le Paysan parvenu. L’Ascension sociale de Jacob » ; M. Crouzet, « Le réel dans Armance. Passions et société ou le cas d’Octave : étude et essai d’interprétation » ; J.-M. Gleize, « Armance oblique » ; G. Loiseaux, « L’espace et le temps dans Adolphe » ; A. Michel, « La femme et le code civil dans la Physiologie du mariage et les Scènes de la vie privée de 1830 [Balzac] » ; P. Barbéris, « Réalisme et symbolisme dans Wann-Chlore [Balzac sous le pseudonyme de Horace de Saint-Aubin] » ; R. Mahieu, « Réalité et fiction dans Le Curé de Tours [Balzac] » ; P. Vernois, « Dynamique de l’invention dans La Peau de chagrin » ; P. Viallaneix, « Vigny prophète ? Étude de “Paris” » ; R. Molho, « Le réalisme prophétique de Lamennais dans les Paroles d’un croyant » ; B. Masson, « Dans les marges de Lorenzaccio. Quelques métamorphoses du réel dans une œuvre d’imagination » ; A. Ubersfeld-Maille, « Une dramaturgie de l’objet : le théâtre de Hugo » ; J. Decottignies, « Réflexions sur un genre appelé fantastique ».
Falconer, Graham et Mitterand, Henri (dir.). La Lecture sociocritique du texte romanesque, Toronto, Hakkert, 1975 ; G. Falconer, « Avant-propos » ; C. Duchet, « Le projet sociocritique : problèmes et perspectives » ; H. Mitterand, « Le discours préfaciel » ; F. Gaillard, « Lecture idéologique du texte : Armance de Stendhal » ; F. Jameson, « L’inconscient politique » ; F.I. Case, « L’analyse sociocritique du roman africain : problèmes d’une méthode » ; L. Rudich, « Balzac et Marx » ; P. Barbéris, « Les refoulés successifs dans René : fonction et signification » ; J. S. Wood, « La mythologie sociale dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue » ; P. Zumthor, « Roman et histoire : à l’origine d’un univers narratif (XIIe siècle) » ; J. Gilbert, « Langage et histoire chez Claude Simon : d’Orion aveugle aux Corps conducteurs » ; G. Falconer, « L’entrée en matière chez Balzac : prolégomènes à une étude sociocritique » ; J. Paris, « Modèles balzaciens » ; J. Seebacher, « Envers de la société, envers du langage dans le roman hugolien » ; M.-L. Ollier, « Le roman courtois : manifestation du dire créateur » ; P. Gobin, « Un “code” des postures dans les romans de Mirbeau ? De l’esthétique romanesque à l’esthétique dramatique » ; S. Sarkany, « Lectures croisées, formelles et sociologiques de Rose Lourdin, de Valéry Larbaud » ; C. Duchet, « Corps et société : le réseau des mains dans Madame Bovary » ; S. Felman, « Illusion réaliste et illusion romanesque » ; R. Le Huenen, « Objets et société dans Vous les entendez ? de Nathalie Sarraute ».
Mitterand, Henri. « Discours de la politique et politique du discours dans un fragment de L’Éducation sentimentale », dans Claudine Gothot-Mersch (dir.), La Production du sens chez Flaubert. Colloque de Cerisy-la-Salle, 21 au 28 juin 1974, U.G.E., coll. « 10/18 », 1975, p. 125-154.
Cros, Edmond. « Fondements d’une sociocritique. Propositions méthodologiques et applications au cas du Buscón », Les Langues modernes, no 6, 1976, p. 458-479.
Petrey, Sandy. « Discours social et littérature dans Germinal », Littérature, no 22, mai 1976, p. 59-74.
Meschonnic, Henri. Pour la poétique, Gallimard, t. IV : « Écrire Hugo », vol. 1 et 2, 1977.
Lafay, Henri. « Les Animaux malades de la peste. Essai d’analyse d’intertextualité », Cahiers d’histoire des littératures romanes, no 1, 1977, p. 40-49.
Heyndels, Ralph. « La fable laissée pour compte et le refuge fissuré. Pour une lecture sociocritique des fictions de Goldmann », Les Angevins de la littérature, Presses de l’Université d’Angers, 1979, p. 524-544.
Mitterand, Henri. « Programme et préconstruit génétiques : le dossier de L’Assommoir », dans Essais de critique génétique, Flammarion, 1979, p. 193-226.
Oehler, Dolf. Pariser Bilder I (1830-1848). Antibourgeoise Ästhetik bei Baudelaire, Daumier und Heine, Francfort, Suhrkamp, 1979.
Oriol-Boyer, Claudette. « L’écho-nomie dans L’Écume des jours. Pour une lecture sociocritique », dans Lecture plurielle de L’Écume des jours, U.G.E., coll. « 10/18 », 1979, p. 287-356.
Petrey, Sandy. History in the text : Quatre vingt-treize and the French Revolution, Amsterdam, John Benjamins, « Purdue University Monographs in Romance languages », 1980.
Reuter, Yves. Texte/idéologie dans La Chute de Camus, Minard, coll. « Archives des Lettres Modernes », 1980.
Zima, Pierre V. L’Ambivalence romanesque. Proust, Kafka, Musil, Le Sycomore, coll. « Arguments critiques », 1980.
Zima, Pierre V. L’Indifférence romanesque. Sartre, Moravia, Camus, Le Sycomore, coll. « Arguments critiques », 1982.
Amossy, Ruth. Parcours symboliques chez Julien Gracq. Le Rivage des Syrtes, S.E.D.E.S., 1982.
Amossy, Ruth et Rosen, Elisheva. Les Discours du cliché, S.E.D.E.S., 1982.
Duchet, Claude et Maurus, Patrick. « Entretien sur la sociocritique », dans Littérature du monde entier, Séoul, [s.e.], 1983.
Dossier « Poésie et société », Romantisme, no 39, 1983 ; Michel Delon, « Poésie satirique et débat idéologique à l’aube du XIXe siècle » ; Hartmut Stenzel et Heinz Thoma, « Poésie et société dans la critique littéraire du Globe » ; René Garguilo, « Un paternalisme littéraire : Chateaubriand, Lamartine, Hugo et la littérature prolétarienne » ; Gerhard Goebel, « “Poésie” et “littérature” chez Baudelaire et Mallarmé. Analyse du changement d’un concept » ; Edgard Pich, « Pour une définition de la poésie comme phénomène social au XIXe siècle » ; Erich Köhler, « Alphonse de Lamartine : “L’isolement”. Essai d’une interprétation socio-sémiotique » ; Annie Becq, « Le discours idéologique à l’épreuve du poème : “La Sauvage” d’Alfred de Vigny » ; Hermann H. Wetzel, « Un texte opaque et son interprétation socio-historique : “Barbare” de Rimbaud » ; Claude Abastado, « Préludes autobiographiques de Jules Laforgue : anamorphose d’un mythe et dérive d’une écriture ».
Fabre, Jean. Enquêtes sur unenquêteur : Maigret. Un essai de sociocritique, Montpellier, Centre d’études et de recherches sociocritiques, coll. « Études sociocritiques », 1988 (1981).
Pagliano, Graziella et Gómez-Moriana, Antonio (dir.). Écrire en France au XIXe siècle. Actes du colloque « Statut et fonction de l’écrivain et de la littérature en France au XIXe siècle » tenu à Rome les 7 et 8 octobre 1987, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’Univers des discours », 1989 ; J. Dubois, « Petite dialectique des genres littéraires et des classes textuelles » ; A. Gómez-Moriana, « L’écrivain et son image : narration et argumentation dans le récit autobiographique » ; C. Castella, « Le récit comme rituel fétichiste du marché : le cas Maupassant » ; R. Robin, « De la sociologie de la littérature à la sociologie de l’écriture ou le projet sociocritique » ; N. Bonhôte, « Victor Hugo, le génie-prophète : sens et fonction conjoncturels de la promotion de l’écrivain vers 1820 » ; C. Grivel, « Le provocateur : l’écrivain chez les modernes » ; G. Pagliano, « Le récit du portrait au XIXe siècle » ; R. Ponton, « Remarques sur la biographie : le cas de Barrès » ; R. Mahieu, « Écrire en 1850 : Angélique de Nerval » ; J. Leenhardt, « L’imaginaire du passé : un problème fin-de-siècle » ; J. Jurt, « Le statut de la littérature face à la science : le cas de Flaubert » ; A. Wessely, « The Status of Authors in Nineteenth-Century Hungary : The Influence of the French Model ».
Moser, Walter. Romantisme et crises de la modernité. Poésie et encyclopédie dans le Brouillon de Novalis, Longueuil, Le Préambule, coll. « L’Univers des discours », 1989.
Biron, Michel et Popovic, Pierre (dir.). Dossier « Sociocritique de la poésie », Études françaises, vol. XXVII, no 1, printemps 1991 ; Michel Biron et Pierre Popovic, « Présentation » ; Michel Biron, « Sociocritique et poésie : perspectives théoriques » ; Michel Condé, « Note sur la poésie au XVIIIe siècle » ; Gilles Marcotte, « Une ville appelée Rimbaud » ; Jean-Pierre Bertrand, « Enjeux et figurations de la coupe chez Laforgue » ; Micheline Cambron, « Du “Canadien errant” au “Salut des exilés” : l’entrecroisement de l’histoire et de la fiction » ; Pierre Popovic, « Retour d’Amérique » ; Jean-Marie Gleize, « La poésie morte ou vive ».
Massol, Chantal. « La charade et la chimère : du récit énigmatique dans La Fille aux yeux d’or [Balzac] », Poétique, no 89, février 1992, p. 31-45.
III. Autres sociologies, sociologies voisines
A. Sociologie de la création, sociologie de la littérature
de Staël, Germaine. De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, éd. Paul van Tieghem, Genève, Droz, 1959 (1800).
de Bonald, Louis. « Du style et de la littérature », Journal des débats, août 1806. (Partim : voir notamment la phrase : « Le style est l’expression de l’homme : la littérature est l’expression de la société ».)
de Bonald, Louis. Œuvres complètes, Adrien Le Clère, 1847-1854, 7 vol. (rééd. J.P. Migne, 1859-1864, 3 vol.). (Partim : voir notamment les articles du Mercure de France.)
Francastel, Pierre. Peinture et société : naissance et destruction d’un espace plastique de la Renaissance au cubisme, Lyon, Audin, 1951.
Goldmann, Lucien. Le Dieu caché. Étude sur la vision tragique dans les Pensées de Pascal et le théâtre de Racine, Gallimard, 1955.
Escarpit, Robert. Sociologie de la littérature, 6e édition, Presses Universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », 1978 (1958).
Goldmann, Lucien. Recherches dialectiques, Gallimard, 1959.
Pichois, Claude. « En marge de l’histoire littéraire : vers une sociologie historique des faits littéraires », Revue d’Histoire littéraire de la France, vol. LXI, no 1, janvier-mars 1961, p. 48-57.
Mounin, Georges. Poésie et société, Presses Universitaires de France, coll. « Initiation philosophique », 1962.
Goldmann, Lucien (dir.). Dossier « Problèmes d’une sociologie du roman », Revue de l’Institut de Sociologie, no 2, 1963 ; L. Goldmann, « Introduction aux problèmes d’une sociologie du roman » ; G. Lukács, « La forme intérieure du roman » et « Conditionnement et signification historico-philosophique du roman » [reproduction des chapitres III et IV de Théorie du roman] ; R. Girard, « De La Divine Comédie à la sociologie du roman » ; E. Köhler, « Les romans de Chrétien de Troyes » ; L. Goldmann, « Introduction à une étude structurale des romans de Malraux » ; M. Bernard, « L’œuvre romanesque de Malraux vue à travers la presse de l’entre-deux-guerres » ; N. Sarraute, A. Robbe-Grillet et L. Goldmann, « Nouveau roman et réalité ». (Voir aussi le compte rendu de cet ensemble par François Châtelet, « Peut-il y avoir une sociologie du roman ? », Annales (Economies, Sociétés, Civilisations), vol. XX, no 3, mai-juin 1965, p. 490-502.)
Aubery, Pierre. « Pour une interprétation sociologique de la littérature », French Review, vol. XXXVII, no 2, décembre 1963, p. 169-175.
Dumont, Fernand. « La sociologie comme critique de la littérature », Recherches sociographiques (Québec), vol. V, nos 1-2, janvier-août 1964, p. 225-240. (Repris dans : Littérature etsociété canadienne-française, Québec, Presses de l’Université Laval, 1964.)
Goldmann, Lucien. Pour une sociologie duroman, Gallimard, 1964.
Duvignaud, Jean. Sociologie du théâtre. Essai sur les ombres collectives, Presses Universitaires de France, 1965.
Doubrovsky, Serge. « Sociologie du thème », dans Pourquoi la nouvelle critique, Mercure de France, 1966, p. 127-169.
Goldmann, Lucien (dir.). Littérature et société, Problèmes de méthodologie en sociologie de la littérature (Colloque du 21 au 23 mai 1964), Bruxelles, Éditions de l’Institut de Sociologie, 1967 ;E. Sanguinetti, « Sociologie de l’avant-garde » ; R. Barthes, « L’analyse rhétorique » ; E. Köhler, « Les possibilités de l’interprétation sociologique illustrées par l’analyse de textes littéraires français de différentes époques » ; G. Mouillaud, « Problèmes d’une étude sociologique des romans de Stendhal » ; A Silbermann, « Le phénomène d’aliénation des films par la synchronisation » ; H. Lefebvre, « De la littérature et de l’art moderne considérés comme processus de destruction et d’auto-destruction » ; F. Brun, « Pour une interprétation sociologique du roman picaresque » : C. Aubrun, « La gueuserie aux XVIe et XVIIe siècles en Espagne et le roman picaresque » ; R. Escarpit, « L’image historique de la littérature chez les jeunes. Problèmes de tri et de classement » ; B. Dort, « Condition sociologique de la mise en scène théâtrale » ; Y. Kott, « Les travestis dans l’œuvre de Shakespeare » ; L. Goldmann, « Le structuralisme génétique en sociologie de la littérature ».
Leenhardt, Jacques. « Racine : psychanalyse et sociologie de la littérature », Études françaises, vol. III, no 1, 1967, p. 21-34.
Löwenthal, Léo. « Literature and Sociology », dans The Relations of Literary Studies. Essays on Interdisciplinary Contributions, New York (NY), Modern Language Association of America, 1967, p. 98-110.
Dossier « Sociologie de la création littéraire », Revue internationale des sciences sociales, vol. XIX, no 4, l967 ; L. Goldmann, « La sociologie de la littérature : situation actuelle et problèmes de méthodes » ; J.Leenhardt, « La sociologie de la littérature : quelques étapes de son histoire » ; G.N. Pospelov, « Littérature et sociologie » ; U. Eco, « Rhétorique et idéologie dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue » ; G. Lukács : Minna von Barnhelm de Lessing » ; G. Mouillaud, « Sociologie des romans de Stendhal : premières recherches » ; M. Waltz, « Quelques réflexions méthodologiques suggérées par l’étude de groupes peu complexes : esquisse d’une sociologie de la poésie amoureuse au Moyen Âge ».
Escarpit, Robert. « The Sociology of Literature », dans International Encyclopædia of the Social Sciences, t. IX, New York (NY), Macmillan, 1968, p. 417-425.
Dossier « Sociologie de la littérature. Recherches récentes et discussions », Revue de l’Institut de Sociologie, no 3, 1969 ; L. Goldmann, « Le théâtre de Genet. Essai d’étude sociologique » et « Microstructures dans les vingt-cinq premières répliques des Nègres de Jean Genet » [repris dans Structures mentales et création culturelle, Anthropos, 1970] ; L. Goldmann et al., « Éloges III » et « La Gloire des Rois » [Saint-John Perse] ; L. Goldmann et N. Peters, « “Les chats” » ; W. Delsipech, « “Les chats” : essai d’analyse formelle » ; J. Leenhardt, « Sémantique et sociologie de la littérature » ; N. Bonhôte, « Aperçus sur une analyse sociologique de l’œuvre de Marivaux » ; B. Laudy, « La vision tragique de Madame de Lafayette ou un jansénisme athée » ; A. Goldmann, « Les déserts de la foi (Bunuel, Pasolini, Godard) » ; L. Goldmann, « Note sur quatre films de Godard, Bunuel et Pasolini » ; G. Huaco, « Sociologie du roman : le roman mexicain, 1915-1962 » ; J. Warwick, « Un cas type d’application de la méthode sociologique : les écrivains canadiens-français et leur situation minoritaire » ; M. Brûlé, « Introduction à l’univers de Marie-Claire Blais » ; L. Goldmann, « Notes sur deux romans de Marie-Claire Blais » ; J. Elsberg, « La sociologie dans l’étude bourgeoise contemporaine de la littérature » ; L. Goldmann, « Le dieu caché, la “nouvelle critique” et le marxisme ». (Le dossier a été republié sous le titre : Sociologie de la littérature. Recherches récentes et discussions, Bruxelles, Éditions de l’Institut de Sociologie, 1970.)
Demorgon Jacques et Zalamanski, Henri. « Progrès assez lents en sociologie de la littérature contemporaine », Le Discours social, no 1, août-septembre 1970, p. 33-62.
Goldmann, Lucien. Structures mentales et création culturelle, Anthropos, 1970.
Goldmann, Lucien. Marxisme et sciences humaines, Gallimard, 1970. (Partim : voir notamment « L’esthétique du jeune Lukács ».)
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Roelens, Rodolphe. « Les avatars de la médiation dans la sociologie de Lucien Goldmann », L’Homme et la société, no 15, janvier-mars 1970, p. 295-316.
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Dossier « L’institution littéraire (II) », Littérature, no 44, décembre 1981 ; Jacques Dubois, « Introduction » ; Christophe Charle, « Situation du champ littéraire » ; Michel Condé, « Tel Quel et la littérature » ; Jean-Marie Klinkenberg, « La production littéraire en Belgique francophone : esquisse d’une sociologie historique » ; Béatrice Slama, « De la “littérature féminine” à “l’écrire-femme” : différence et institution » ; Charles Grivel, « Savoir social et savoir littéraire » ; Yves Reuter, « Littérature et secondaire » ; Régine Robin, « Essai sur la stéréotypie républicaine : les manuels d’histoire de la IIIe République jusqu’en 1914 » ; Marc Angenot et Darko Suvin, « Thèses sur la “sociologie” de la littérature ».
Dossier « La littérature et ses institutions », Pratiques, no 32, décembre 1981 ; Yves Reuter, « Présentation » ; Yves Reuter, « Le champ littéraire : textes et institutions » ; Françoise Doumazane, « Espace à lire : le livre dans la famille » ; Didier Dupont et Jean-Maurice Rosier, « Enquête chez le libraire » ; Jean-Pierre Goldenstein, « Le Panthéon : côté cour, côté jardin » ; Yves Reuter, « La place des écrivains (rapport au succès, à la théorie, au travail d’écriture, aux pseudonymes) » ; Didier Dupont et Jean-Maurice Rosier, « Les contrats d’édition » ; Jean-Pierre Goldenstein, « L’édition, le compte d’auteur, l’auto-édition » ; Françoise Doumazane, « De la production d’une œuvre à sa réception : Élise ou la vraie vie de Claire Etcherelli » ; Yves Reuter, « L’objet livre » ; Jean-Pierre Goldenstein, « Lire les catalogues : des essais pour Montaigne » ; Didier Dupont et Jean-Maurice Rosier, « La publicité littéraire » ; Jacques Dubois, « Analyse de l’institution littéraire : quelques points de repère ».
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